• A la merveille de Terrence Malick

    A la merveille de Terrence Malick

    Marina (Olga Kurylenko) et Neil (Ben Affleck), amoureux, visitent le Mont Saint-Michel. Plus tard, installé en Oklahoma, le couple a accueilli une petite fille prénommée Tatiana (Tatiana Chiline). Tandis que Neil enquête sur des maladies provoquées par un environnement pollué, Marina rencontre un prêtre se questionnant sur sa propre foi (Javier Bardem).

    Des lieux qui se devinent, des silhouettes qui apparaissent furtivement, une lumière vibrante et cotonneuse. L'éphémère est roi dans l'univers cinématographique de Terrence Malick. Pour preuve, ses personnages en transition qui font fi des frontières. Car il n'y a pas de limite dans ce monde, sinon celles que les protagonistes s'imposent. Ils sont à l'image de ces non-lieux fragmentés qu'ils traversent et qui ne sont jamais cités ou situés. Même la lumière brouille l'espace-temps. Rasante, elle appartient à la fois au matin et au soir. Les personnages évoluent, tels des fantômes, dans ces lieux irréels. La voix off aurait pu être un guide à travers cet univers onirique. Parfois trop bavarde, elle nous égare à son tour. Et nous, spectateurs trop heureux de vivre un rêve, nous nous laissons perdre, en suspension entre abîmes marins et cieux inaccessibles. Terrence Malick nous fait voir autrement. Nimbé de nostalgie et de mysticisme, nous redécouvrons notre monde.

    Mention spéciale à Emmanuel Lubezki. Le directeur de la photographie nous enchante à nouveau en donnant aux images la couleur et la texture de la poésie.

     

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